Avec l’âge, notre peau perd son élasticité et sa tonicité. Les cellules se renouvellent moins vite et l’épiderme produit moins de collagène. Après 30 ans, la peau a tendance à s’assécher. Après 40 ans, des taches brunes peuvent également apparaître sur le visage... Alors, pour garder un teint frais et lumineux, on commence quand ?
On privilégie d’abord une bonne hygiène de vie pour mettre toutes les chances de son côté : on mange équilibré, on fait de bonnes nuits, on évite les excès d’alcool et de tabac, et on se protège des rayons du soleil. Et pour booster notre capital jeunesse, on n’hésite pas à appliquer des soins anti-âge régulièrement. Sous forme de crème, de gel ou de sérum, ils permettent à la peau de retrouver sa souplesse et son élasticité. Certains soins anti-âge à l’acide hyaluronique sont efficaces pour ralentir l’apparition des rides et des sillons.
Face au vieillissement cutané, il n’y a pas d’égalité. Certaines femmes sont plus sujettes que d’autres aux marques du temps. Le facteur génétique joue aussi un rôle important. Mais grâce à des produits ciblés, il est possible de retrouver une peau tonique.
Il n’y a d’ailleurs pas d’âge prédéfini pour commencer à effectuer des soins anti-âge : on recommande cependant de commencer vers 30 ans. En effet, au début de la trentaine, les cellules se régénèrent moins vite. Mais on peut tout à fait commencer à utiliser des soins anti-âge dès 25 ans ou après 35 ans.
C'est le service minimum et tous les soins anti-âge sont hydratants car, avec une bonne crème, on gomme la plupart des rides et on repulpe sa peau. Le meilleur artisan de cet effet ? L'acide hyaluronique. Celui de haut poids moléculaire reste dans la couche supérieure de l'épiderme et donne immédiatement une jolie peau. Toutefois, c'est une action de surface qui ne stimule pas les mécanismes complexes de la peau. Les dernières formules hydratantes vont encore plus loin pour assurer une hydratation idéale. Elles peuvent donc aussi constituer un relais efficace des crèmes anti-âge ou venir compléter un sérum.
Soumise à la lumière, aux UV et à la pollution, la peau est notre bouclier. Or ces agressions, notamment celle des particules fines et de l'azote, engendrent un stress oxydatif qui détériore la membrane des cellules et jusqu'à leur ADN. Mais on a récemment découvert que le cocktail des deux ne s'additionne pas, mais multiplie le stress oxydatif. Ne rien appliquer sur sa peau la rend d'autant plus réceptive à toutes ces agressions. Et une crème basique ne contient pas non plus tous les actifs qui font barrage et réparent. C'est là que les anti-âge interviennent grâce à des formules comprenant un cocktail d'antioxydants (vitamines C et E, resvératrol…) et souvent un ingrédient qui forme une barrière physique à la pollution (sucres complexes dits polysaccharides).
Qui dit cellules oxydées et ADN endommagé dit mauvais renouvellement cellulaire, peau terne et qui vieillit plus vite. Pour Nicolas Bachot, dermatologue et créateur du laboratoire DermEden, « il est essentiel d'utiliser au quotidien une crème qui protège contre les méfaits du soleil et de la pollution, donc du vieillissement prématuré et des tâches ». Ces expositions répétées créent une lente inflammation. Alors, en se protégeant de toutes ces agressions grâce à des actifs antioxydants, non seulement on freine le vieillissement mais, comme le montrent des études présentées lors des journées Peau & Environnement, on constate aussi un impact sur la profondeur des rides.
Avec l'âge, nos métabolismes cutanés ralentissent : le renouvellement des cellules, la production de toutes les fibres du derme (collagène, élastine), d'acide hyaluronique et de tous les facteurs d'hydratation, tandis que les mécanismes de dégradation, eux, redoublent d'activité. Les agressions externes ne sont plus correctement contrées par une mécanique interne qui s'enraye peu à peu. « Il est impératif de stimuler les mécanismes de réparation et de renouvellement par des actifs spécifiques comme le rétinol, les AHA et les peptides, le soir notamment.
On reconnaît tout de suite une peau sur laquelle on ne met rien et ce n'est pas seulement une question de nettoyage. Elle est terne, comme encrassée, car elle se renouvelle moins bien. Une femme sur quatre ne met rien sur son visage au quotidien, ou alors un jour sur deux, quand elle y pense ! Passé 40 ans, la différence apparaît nettement. On voit même aujourd'hui des peaux mixtes et acnéiques après 40 ans, ce qui n'était pas le cas il y a dix ans. La combinaison gagnante, c'est « un soin qui protège à plus de 80 % des agressions le jour, un autre qui aide à la régénération, la réparation et la détoxification la nuit . Mais, pour celles qui font preuve d'assiduité, le résultat est là. Beaucoup de femmes de 50 ou 60 ans ont l'air beaucoup plus jeunes que celles qui avaient cet âge dans les années 80. Car, même si les crèmes ne sont pas toutes-puissantes, nous prenons nettement plus soin de notre peau que nos mères, alors que notre environnement n'est pas plus sain.
« Avec une injection, je gagne vraiment cinq ans en cinq minutes, alors pourquoi utiliser une crème anti-âge ? » protestent les adeptes de médecine esthétique. Oui, mais… « L'esthétique permet d'harmoniser le visage. Cela ne sert à rien de faire une injection sur une peau terne, "fripouillée". Cela s'inscrit dans un plan de traitement qui comprend aussi une prescription cosmétique, après un diagnostic de peau, pour une action en synergie qui améliore et prolonge les résultats. » Dépenser autant et ne pas entretenir le résultat ensuite serait vraiment dommage.
L'efficacité du soin tient au massage que l'on exerce celui-ci a un effet bénéfique sur le moral, car il détend et rapporte l'énergie vers le visage en stimulant la microcirculation cutanée. Ensuite, il rend aussi la peau plus douce, plus ferme et plus belle, parce qu'il relâche les tensions, rend les rides moins apparentes, resserre et remonte les muscles faciaux, rééquilibre l'hydratation, réduit les impuretés et les toxines, et accroît l'éclat.